13.9. Comment sont détectées les cartes plugs and play ISA?

Contribution de Frank Durda IV

Il y a un certains nombres de ports d'entrées/sorties sur lesquels la plupart des cartes PnP répondent lorsqu'une machine interroge le bus ISA. Donc, lorsque la routine de détection PnP s'execute, elle interroge les cartes PnP sur ces ports pour savoir lesquelles sont présentes. Dans ce cas toutes les cartes répondent en indiquant leur modèle et la routine de détection reçoit alors une valeur qui est soit “oui” soit rien. Au minimum un bit est mis à 1 lors de la réponse. Alors le code de détection peut essayer de dialoguer avec les cartes, graçe aux numéros de modèle de cartes (définis par Microsoft/Intel), inférieurs à X pour leur dire de s'arréter. Il vérifie alors qu'aucune autre carte ne répond à la question précedente. Si la réponse est 0 alors il considère qu'aucune carte n'a d'ID au dessus de X. Ensuite il interroge le bus pour obtenir la liste des cartes sous “X”. S'il en trouve alors il interroge le bus pour avoir la liste des celles ayant un ID supérieur à X-(limit/4). Et répète ainsi de suite l'algorithme, qui consiste à diviser l'intervalle de recherche par deux. Avec cet algorithme, les cartes seront découvertes avec un maximum d'itération de 2^64.

Les Identifiants de cartes sont codés sur 32 bits + 8 bit de checksum. Les 32 premiers bits représentent le code de la carte pour le constructeur de cette carte. Il arrive de trouver plusieurs cartes du meme constructeur ayant différents code de carte. L'idée de coder sur 32 bits le nom du constructeur serait un peu excessif.

Les 32 bits de poids faibles sont le numéro de série de la carte; l'adresse ethernet , ou quelque chose rendant la carte unique par ce numéro. Le constructeur ne doit jamais produire une deuxième carte ayant ce meme numéro tout en ayant le meme nombre représenté sur les 32 premiers bits. Vous pouvez dons avoir plusieurs cartes du meme type dans votre ordinateur , et l'ensemble des 64 bits permet de rendre chacune unique.

Les groupes de 32 bits ne peuvent en aucun cas etre tous à zéro. Cela permet d'effectuer le “OU” pour afficher les bits non nuls lors de la première recherche dicotomique.

Lorsque le système à détecter toutes les cartes présentes, ils les réactivent une à une, et recherche les ressources dont elles ont besoin, quels sont les choix possibles pour les interruptions, etc. Un “scan” de toutes les cartes est effectué pour collecter toutes ces informations.

Cette information est combinée avec l'information recueillie des fichiers ECU se trouvant sur le disque dur ou dans le BIOS. Le support ECU et BIOS du plug-and-play pour le matériel est très simple, et les périphérique n'ont pas besoin d'etre vraiment PnP. Mais en examinant les informations du BIOS et des fichiers ECU, les routines d'interrogations peuvent permettre aux périphériques PnP “to avoid those devices the probe code cannot relocate. ”

Alors les périphériques PnP sont encore interrogés, et renvoient leur IRQ, adresse mémoire, ports d'entrée/sorties et DMA. Les périphériques sont alors activés, en prenant en compte ces valeurs, et le reste jusqu'au prochaine redémarrage du système. Bien sur rien de vous empeche de les retirer, si le matériel le permet :-).

Ceci n'explique pas toute la complexité de détection, mais c'est une explication simple du processus de détection.

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